Anthony BINST

Realisateur de documentaires, Ecologue
Dernière mise à jour : 2024

Anthony aime incarner des films uniques, véritables miroirs de nos sociétés. Faire des films, c’est permettre une ouverture sur le monde, du pas de notre porte, jusqu’aux contrées les plus éloignées, ou au cœur de sites Urbex engloutis. “Réaliser des films, confie Anthony, c’est comme avoir la chance de vivre plusieurs vies”.

Niçois de 34 ans, son parcours est atypique. Il est d’abord universitaire, formation de biologiste / écologue (titulaire du master “Ingénierie en écologie et gestion de la biodiversité”).

“Le climat est un bien commun, de tous et pour tous”

Passionné de nature, Anthony passe sa vie sur sur le terrain, à observer la faune et la flore. Du plus petit, les larves d’insectes : trichoptères et diptères en canyon, aux plus gros : les bouquetins en très haute altitude.

En parallèle, il crée des sentiers pédagogiques sous-marins pour permettre la découverte du milieu en palmes/masque/tuba, ou encore recense les poissons dans les eaux bordant l’île de Tumbak, en Indonésie. Objectif: créer une réserve marine protégée et permettre à la biodiversité sous-marine de persister dans un endroit où l’on pratique la pêche à la dynamite.

 

Remarqué par l’IRD, il réalise pour eux ses premiers films documentaires et devient conférencier environnement et biodiversité. Expert invité en radio, il intervient sur Radio Campus, France Bleu puis France-Inter. Il publie aussi des articles dans des magazines de plongée, de science, de voyage et d’aventure.

Auteur et réalisateur de nombreux films pour différentes chaînes, dont une série sur l’armée, un long format 70’ pour RMC sur airbus. Anthony oeuvre pour TV5 monde, France O, “Les Routes de l’Impossible” sur France 5, Le Mont-Blanc pour Canal + … “Les origines de l’homme en Afrique Australe” pour ARTE et “les rivières du monde” pour TF1…

Malgré son intense activité, Anthony n’oublie pas de passer, seul, deux années de sa vie à faire un film de 52’ sur un thème qui le préoccupe : les sans-abris les plus isolés de la capitale Parisienne. Pour y parvenir, et capter les témoignages les plus justes, il s’isole avec ces grands exclus plusieurs soirs par semaines, durant plus de 6 mois.

Puis, au fil des dernières années, Anthony augmente son expérience de l’exploration urbaine et devient un des spécialistes français de l’“urbex”. Il réalise deux documentaires sur le sujet pour France 3 / France 4, qu’il incarne et réalise (drone et seconde caméra aussi).

Années de présence sur Terres d’ailleurs : 2024